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E D I T O R I A L

 

 Entre 2008 et 2012, sous la présidence de Nicolas Sarkozy et dans le cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques [RGPP], la Gendarmerie nationale avait dû revoir son organisation en supprimant 500 brigades, limitant de fait le maillage  territorial, tout en créant des « communautés de brigades » [COB]. Sa proximité avec la population s’étant dégradée, il en est résulté des difficultés d’obtention de renseignements d’une part et l’accroissement des délais d’intervention d’autre part.
 

  Le général Richard Lizurey, l’ex-Directeur Général de la Gendarmerie Nationale [DGGN] faisait ainsi part de sa déception dans le journal Libération :
« On a longtemps oublié que le cœur de notre métier, c’est la relation humaine. […] Ces dernières années, on a industrialisé des «process» techniques, on a rationalisé, on a posé des équations, on a fait des grands tableaux pour créer des schémas d’action nationale, mais la vocation du policier et du gendarme c’est d’être là quand les citoyens ont besoin d’eux. D’être disponible, de prendre du temps pour discuter. Pour des raisons X ou Y, on a perdu ces bases posées par nos grands anciens ».


  Monsieur Paul, sénateur du Finistère, et Monsieur Vaugrenard, sénateur de Loire-Atlantique, tiraient la sonnette d’alarme en dénonçant le risque d’aboutir à un recul des services publics de proximité.
  Une petite solution vient de voir le jour. Le gouvernement français a annoncé la création de 238 nouvelles brigades opérationnelles d’ici 2027, dont 145 brigades mobiles. Autrement dit, seules 93 communes bénéficieront de l’implantation de brigades fixes. Les premières brigades « fixes » ont déjà été décidées.
 

  Mais nombre d’élus locaux ne se satisfont pas de ce compte et réclament, vraisemblablement dans le vide, l’installation d’une brigade territoriale dans leur ville, malgré le coût engendré pour les finances locales.
  Il faut mettre en parallèle les 4 500 communes possédant déjà une police municipale par rapport à un effectif de plus de 25 000 agents qui pèsent sur les impôts locaux.
 

  Après l’Estafette et le Trafic, les brigades de gendarmerie mobile devraient être dotées de véhicules équipés sur le mode «camping-car.» Ces camionnettes sont des   « bijoux de haute technologie », font valoir les autorités. Et Emmanuel Macron, évoquant le rôle de ces nouvelles unités, a insisté sur leur « capacité à aller recueillir la
plainte au plus près du terrain » et à se rendre « dans des zones qui étaient plus délaissées que d’autres par manque d’effectifs ». La population se sentira-t-elle proche de ces gendarmes itinérants ?


  Au total, ces brigades fixes à l’effectif de 10, ou mobiles pour un effectif de 6 gendarmes, entraîneront la création de 2 144 postes supplémentaires d’ici 2027. Mais peut-on faire confiance à l’exécutif ou au législatif sur le long terme, surtout lorsque les finances sont au plus bas ?
  Où sera stationné le personnel de cette nouvelle structure de gendarmerie départementale mobile, quelles seront les autorités de commandement, de gestion, d’intervention ? L’avenir nous le dira.

 

 

EDITORIAL

 

E D I T O R I A L

 

 Entre 2008 et 2012, sous la présidence de Nicolas Sarkozy et dans le cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques [RGPP], la Gendarmerie nationale avait dû revoir son organisation en supprimant 500 brigades, limitant de fait le maillage  territorial, tout en créant des « communautés de brigades » [COB]. Sa proximité avec la population s’étant dégradée, il en est résulté des difficultés d’obtention de renseignements d’une part et l’accroissement des délais d’intervention d’autre part.
 

  Le général Richard Lizurey, l’ex-Directeur Général de la Gendarmerie Nationale [DGGN] faisait ainsi part de sa déception dans le journal Libération :
« On a longtemps oublié que le cœur de notre métier, c’est la relation humaine. […] Ces dernières années, on a industrialisé des «process» techniques, on a rationalisé, on a posé des équations, on a fait des grands tableaux pour créer des schémas d’action nationale, mais la vocation du policier et du gendarme c’est d’être là quand les citoyens ont besoin d’eux. D’être disponible, de prendre du temps pour discuter. Pour des raisons X ou Y, on a perdu ces bases posées par nos grands anciens ».


  Monsieur Paul, sénateur du Finistère, et Monsieur Vaugrenard, sénateur de Loire-Atlantique, tiraient la sonnette d’alarme en dénonçant le risque d’aboutir à un recul des services publics de proximité.
  Une petite solution vient de voir le jour. Le gouvernement français a annoncé la création de 238 nouvelles brigades opérationnelles d’ici 2027, dont 145 brigades mobiles. Autrement dit, seules 93 communes bénéficieront de l’implantation de brigades fixes. Les premières brigades « fixes » ont déjà été décidées.
 

  Mais nombre d’élus locaux ne se satisfont pas de ce compte et réclament, vraisemblablement dans le vide, l’installation d’une brigade territoriale dans leur ville, malgré le coût engendré pour les finances locales.
  Il faut mettre en parallèle les 4 500 communes possédant déjà une police municipale par rapport à un effectif de plus de 25 000 agents qui pèsent sur les impôts locaux.
 

  Après l’Estafette et le Trafic, les brigades de gendarmerie mobile devraient être dotées de véhicules équipés sur le mode «camping-car.» Ces camionnettes sont des   « bijoux de haute technologie », font valoir les autorités. Et Emmanuel Macron, évoquant le rôle de ces nouvelles unités, a insisté sur leur « capacité à aller recueillir la
plainte au plus près du terrain » et à se rendre « dans des zones qui étaient plus délaissées que d’autres par manque d’effectifs ». La population se sentira-t-elle proche de ces gendarmes itinérants ?


  Au total, ces brigades fixes à l’effectif de 10, ou mobiles pour un effectif de 6 gendarmes, entraîneront la création de 2 144 postes supplémentaires d’ici 2027. Mais peut-on faire confiance à l’exécutif ou au législatif sur le long terme, surtout lorsque les finances sont au plus bas ?
  Où sera stationné le personnel de cette nouvelle structure de gendarmerie départementale mobile, quelles seront les autorités de commandement, de gestion, d’intervention ? L’avenir nous le dira.

 

 

 

PRÉSENTATION

 

 

C'est une publication mensuelle réalisée par des ressortissants de la gendarmerie nationale, appartenant à la Confédération Française d'Associations de Retraités et Pensionnés de la Gendarmerie (C.F.A.R.P.G). Elle relate le riche passé historique d'une gendarmerie d'hier et l'évolution constante d'une gendarmerie d'aujourd'hui.

 

Un petit retour en arrière de quelques années pour nous remémorer l'origine de la revue. Le premier numéro est né en avril 1992, créé par la C.F.A.R.P.G. dont la motivation première est de conserver un lien entre l'active et les retraités de l'Arme, d'informer, de rester à l'écoute, de soutenir les veuves et les orphelins. Elle a donc choisi comme moyen de communication de publier une revue mensuelle "Gendarmes d'Hier et d'Aujourd'hui". La C.F.A.R.P.G. a mis tout en œuvre pour y parvenir et déployer une grande ténacité afin de perdurer.

 

La publication est entièrement réalisée par des bénévoles, qui souhaitent maintenir ce devoir de mémoire et vous le faire partager. Mais leur but est aussi de conserver les acquis et n'hésitent pas à relater l'actualité en nous informant le plus précisément possible des réformes sociales et les pensions.

 

La revue est un moyen de communication pour les associations affiliées à la C.F.A.R.P.G. car, à travers elle, nous présentons la vie associative afin que les jeunes - ou moins jeunes - retraités aient le désir d'adhérer à une association.

 

La C.F.A.R.P.G. a fait de "Gendarmes d'Hier et d'Aujourd'hui", une publication accessible à tous dans un esprit de fraternité et de convivialité, riche en articles et en photos. Nous avons donc besoin de vous pour sa pérennité, profitez de notre site pour vous abonner et faire connaître la publication à vos proches.

 

Nous vous remercions pour votre soutien et restons à votre écoute.

 

Soyons fiers de notre Arme, héritière de la maréchaussée. L'appellation “Gendarmerie Nationale” date de la Loi du 16 février 1791, sous la révolution. La gendarmerie assure aujourd'hui la sécurité sur 95 % du territoire au profit de 50 % de la population. Vingt-quatre heure sur vingt-quatre, l'institution surveille, protège, secourt et intervient pour lutter contre toutes formes de criminalité.

 

Vous pouvez apporter vos suggestions et vos remarques par l'intermédiaire de notre site Internet, car c'est ensemble que nous progresserons et c'est unis que nous avancerons.

 

 

 

Le bureau de la C.F.A.R.P.G.